• Lepapivore vous souhaite une

    Lepapivore vous présente ses meilleurs voeux pour 2015 !

     

    Pin It

    2 commentaires
  • La chapelle de Tréminou (XIIIe,XIVe, XVIe) est l'un des hauts lieux de la mémoire bigoudène et de la révolte des bonnets rouge. Ici le 2 juillet 1675 fut proclamé le code paysan pour l'abolition des impôts et droits injustes.

     

     

     

     

    La révolte des Bonnets Rouge

    Pour financer la coûteuse guerre de Hollande menée par Louis XIV, Colbert, sans consulter les Etats généraux de Bretagne, crée en 1675 de nouvelles impositions sur la vaisselle d'étain, le tabac et le papier timbré. Ce timbre fiscal avant la lettre va déclencher la colère du peuple. 
    Les villes de Haute Bretagne s'embrasent, suivies par les campagnes de l'ouest. 
    La révolte est particulièrement importante dans le pays bigouden. Après le 2 juillet 1675 le calme semble revenir, mais les troupes du duc de Chaulnes, gouverneur de Bretagne, arrivent. Arrestations, pendaisons, condamnation aux galères : la répression est très dure. Elle s'illustre par la décapitation de six clochers en Pays Bigouden.

    (bigouden.com)

    Un pardon est une forme de pèlerinage et une des manifestations les plus traditionnelles de la foi populaire en Bretagne. D'origine très ancienne, puisque probablement liés à l'évangélisation du pays par les moines celtes, dès le 5ème siècle.

     

     

     

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • 1753 - Règne de Louis XV
    Exploit devant Barrière, notaire Royal de Guyenne.

    Droit de puisage en raison de servitudes accordé au Sieur Damade scitué au lieu de Jansale, dans le pré du bourg et l´église Paroissiale de Saint Manne.
    Il s´agit de la commune de Saint Magne du Castillon, située sur la Dordogne au voisinage de Castillon la Bataille ( Gironde ).

    Cachet de la généralité de Bordeaux. 

    Acte 1753 droit puisage

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Cette belle carte nous montre une buvette de la Place Bellecour; Ces buvettes portaient aussi le nom de "pieds humides" car on pouvait y boire son "canon" debout, la tête au sec (à l'abri de la paroi relevée lorsque la buvette était ouverte), mais les pieds dans l'eau lorsqu'il pleut.
    Nizier du Puits-Pelu nous les décrit ainsi : "Une échoppe ou l'on vend du coco (tisane de réglisse et de citron) l'été et l'hiver de bavaroises chauffées, sucrées, à un sou le verre. Elle se compose d'un comptoir revêtu d'étain, abrité d'un toit".
    En 1914, on recensait à Lyon, 52 établissements de ce type.

    Une buvette à Bellecour, carte adressée à Edmond Locard en 1907

    Mais cette carte est intéressante à double titre car elle présente la particularité d'avoir été adressé à Edmond Locard, pour lui proposer un rendez vous, si possible avec Monsieur Berthillot (il s'agit sans doute plutôt de Berthillon, père de l'anthropomoétrie judiciaire).

    Edmond Locard, est le fondateur du tout premier laboratoire de police scientifique à Lyon en 1910. C'est aussi le créateur de la criminalistique  qui a servi d'expertise auprès de la police française, et qui allait devenir Interpol.

    Une buvette à Bellecour, carte adressée à Edmond Locard en 1907

    Pin It

    votre commentaire
  • Le Bar Américain ouvrit ses portes en 1864, seulement deux ans après le percement de la Rue Impériale sous l'égide du préfet du Rhône et maire de Lyon, Claude-Marius Vaïsse, fortement inspiré des travaux menés à Paris par le baron Hausmann. l'artère deviendra rue de Lyon entre 1871 et 1878, l'actuelle rue de la République.

    La place des Cordeliers devient rapidement l'un des centres vitaux de la ville, avec la construction du Palais du Commerce (1860) et du Grand Bazar, le doyen des grands magasins de Lyon (1886).

    Sadi Carnot y fut transporté, poignardé par l'anarchiste italien  Caserio, alors qu'il sortait d'un banquet donné à la Chambre de commerce voisine. On est en juin 1894. Le Bar Américain a déjà 30 ans; Et pourquoi le bar américain? Son nom vient du fait qu'au 1er étage de l'immeuble où il se trouvait, juste au-dessus, était logée une société d'assurances américaine, L'Équitable des États-Unis. Le drapeau américain qui flottait au balcon descendait jusqu'à la porte du café, qui en fit son emblème.
    Le Bar Américain, une institution Lyonnaise
    Sources: archives personnelles; Lyon Capitale
    Pin It

    votre commentaire
  • Depuis 1783 année de l'invention des frères Montgolfier, les Lillois se sont intéressés aux ballons libres.
    Ils fêtèrent particulièrement la première traversée de la Manche par Blanchard, le 7 janvier 1785.

    Par la suite, les ballons devinrent des éléments incontournables de certaines fêtes, les aérostiers se livrant à des prouesses au gré de concours d'atterrissage, lancers divers...

    Cette facture, consécutive à la célébration du 14 juillet 1931 en témoigne: le prestataire à "livré et tiré" une fête aérostatique comique avec pluie de 300 jouets pour un montant de 1000 francs de l'époque (586 euros d'aujourd'hui!).

     

    Pin It

    votre commentaire
  • 1735, Règne de Louis XV

    1735  Lettre canonique de l'évêque de Clermont

    Lettre en latin, concernant la nomination d'un prêtre, signée du secrétaire du grand vicaire général de Clermont, Jean Baptiste Champflour.

                                                                          
                                                                             Cachet Généralité
                                                                                      d'Auvergne

         Lettrine                                                            10 sols                                         Sceau Episcopal

    1735  Lettre canonique de l'évêque de Clermont1735  Lettre canonique de l'évêque de Clermont1735  Lettre canonique de l'évêque de Clermont

    Pin It

    2 commentaires
  • Les ébaudes, les grandes ébaudes, les alagnes.

     



    Durant l'hiver, de nombreuses veillées se tenaient dans les fermes bressanes. Certaines, appelées « ébaudes », étaient établies pour rapprocher les jeunes gens à marier, sous les yeux des parents. Les soirées se déroulaient en deux temps : travail avant dix heures et danses après.


     

     

     

     

    Quelques semaines plus tard, durant les « grandes ébaudes », les jeunes hommes allaient rendre visite aux jeunes filles qui leur avaient plu. En retour, elles distribuaient des « alagnes » (noisettes) si l'affection était réciproque.

    Pin It

    votre commentaire
  • Très belle en-tête bicolore illustrée d'un motif Art Nouveau et d'une vue de la boutique de cet artisan.

    Nous sommes en 1919, la grande guerre est tout juste terminée. Ce fabricant de Bijoux en Grenat écrit à l'un de ses clients situé à Aurillac pour lui annoncer qu'il ne peut lui fabriquer les "bijoux d'Auvergne" que celui-ci lui avait commandé.

    Sans doute en raison de la pénurie de toutes matières premières qui sévissait à la suite du conflit mondial, il n'a pu se procurer que des topazes à un prix très élevé, ne lui permettant pas d'honorer ses engagements.

    Pin It

    votre commentaire
  • Je ne sais pas en quoi ce paisible ruminant pouvait prétendre au qualificatif de savant, mais il m'offre l'opportunité d'aborder un chapitre important de l'histoire de l'empire colonial de la France

    1900, Pondichéry, le boeuf savant

    Pondichéry est une ville du sud-est de l'Inde, enclavée dans l'état du Tamil Nadu, son intense activité portuaire est liée à son activité de tissage du coton.

    Pondichéry entre dans l'histoire de France lorsque la Compagnie des Indes se voit céder, en 1673, un petit village côtier, par Sher Khan Lodi, lequel gouverne la région au nom du sultan de Bijapur, et veut casser le monopole arrogant de la Compagnie hollandaise. Pondichéry sert d'abord de point d'appui pour ravitailler les troupes de la malheureuse Escadre de Perse assiégées dans San Thomé de Méliapour, près de Madras, par les Hollandais et le Sultan de Golconde. Après la capitulation de cette armée française, derechef rapatriée en Europe, quelques dizaines de Français, groupés autour de François Martin, demeurent à Pondichéry, appelée à devenir la tête de pont des intérêts commerciaux de la France en Inde.

    L'essor de Pondichéry est spectaculaire, à l'image de tout le commerce colonial français depuis 1720. La Compagnie Française des Indes est une affaire très rentable dont les progrès inquiètent sa rivale, la Compagnie Anglaise des indes Orientales,la suite... ici

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires